
ATHLETISME
Au sein de ce sport emblématique, les personnes
handicapées, en fauteuil roulant ou debout, peuvent pratiquer dans les trois
familles de l’athlétisme :
-
les courses sur piste et sur route
-
les sauts (triple saut, longueur, hauteur)
-
les lancers (poids, javelot, disque)
Concerne les personnes…
-
paraplégiques, tétraplégiques et assimilées (pratique en fauteuil
roulant)
-
amputées et assimilées (en fonction du niveau et du nombre d’amputations,
pratique debout ou en fauteuil roulant)
-
malvoyantes et non voyantes (possibilité d’être accompagné par un guide)
-
infirmes moteurs cérébrales (IMC) (en fonction du handicap, pratique
debout ou en fauteuil roulant)
Réglementation
Elle s’appuie sur celle de la fédération
Française d’Athlétisme (FFA). Quelques adaptations sont nécessaires pour
permettre l’accès de ce sport au plus grand nombre.
Elles concernent principalement :
-
les épreuves « guidées » des déficients visuels
-
les courses et les lancers en fauteuil roulant
-
le poids des engins de lancer
-
les épreuves ouvertes en fonction de la catégorie du handicap
Matériel utilisé
La pratique de l’athlétisme « en fauteuil »
nécessite l’acquisition d’un matériel spécifique (cadre rigide, monté sur 3
roues).
D’un investissement coûteux, il est surtout
destiné aux athlètes qui ont une pratique régulière au sein de la vie
associative.
Accessoires : casque et gants renforcés.
La pratique « debout » pour les amputés de
membres inférieurs nécessite l’utilisation de prothèses spécifiques à
restitution d’énergie en matériaux composites (fibre de carbone, aramide,
kevlar).
|