NATATION

Parmi les nombreuses disciplines sportives pratiquées par les personnes handicapées physiques, la natation occupe une place privilégiée due à ses atouts : elle est accessible au plus grand nombre, même aux plus lourdement handicapés et l’évolution en apesanteur permet d’utiliser les capacités physiques restantes. Elle permet également la découverte et la maîtrise d’un nouvel élément.

 Concerne les personnes…

-          paraplégiques, tétraplégiques ou assimilées

-          amputées et assimilées

-          infirmes moteurs cérébrales (IMC) et assimilées

-          non voyantes et mal voyantes

-          toutes personnes atteintes d’un handicap physique entraînant une perte fonctionnelle

 Réglementation

Le règlement en vigueur est celui de la Fédération Française de Natation (FFN) à l’exception de quelques adaptations inhérentes au handicap.

 Le départ : il se fait librement soit par plongeon depuis le plot de départ, soit dans l’eau. Une aide manuelle est permise à tout nageur ayant des difficultés à maintenir seul un contact avec le mur. Celle-ci ne doit pas être propulsive.

 Les nages : les techniques de nage (papillon, brasse et dos) doivent être conformes à la réglementation appliquée à la FFN. Toutefois, selon le handicap, leur validation sera laissée à l’appréciation des juges.

 Catégories de handicap : les classifications sont basées sur l’évaluation médicale du potentiel physique. Au total, les nageurs sont répartis en 13 classes.

  Conditions de pratique

Contrairement à la pratique d’un grand nombre de disciplines sportives, la natation ne nécessite pas de matériel particulier.

Cependant, il convient de rappeler que la piscine ou tout milieu naturel est régi par des règles de sécurité et reste toujours un lieu où les risques d’accidents existent.

 www.natation-handisport.com